Les enfants, obstacle à la carrière pro?

Nous avons tous et toutes des idées dif­fé­rentes quant à l’approche édu­ca­tive et l’équilibre à trou­ver entre une car­rière pro et édu­ca­tion des enfants. Pour autant entre car­rière et obli­ga­tion paren­tale faut-il choisir?

J’ai long­temps pen­sé que les deux n’étaient pas com­pa­tibles, car il y a beau­coup de para­mètres à prendre en compte:

  • La com­po­si­tion du foyer
  • Le sou­tien
  • Les res­sources
  • La peur
  • La volon­té
  • Les postes visés
  • L’environnement de travail
  • Le pres­sion hié­rar­chique / du sec­teur d’activité

Cer­taines situa­tions de vie dimi­nuent les possibilités.

Le sché­ma qui se repro­duit le plus sou­vent est le “sacri­fice” d’un des 2 membres (bien sou­vent la femme) de la famille au pro­fit de l’autre, qui aura une charge plus impor­tante sur l’éducation et “la logis­tique” du foyer.

 

Être car­rié­riste, c’est être égoïste

Faire car­rière est syno­nyme d’investissement impor­tant en éner­gie, en constance et en présentéisme.

Ain­si on asso­cie régu­liè­re­ment le temps pas­sé au tra­vail à du temps non pas­sé en famille, à du temps volé.

Vou­loir faire car­rière quand on est mère de famille est bien sou­vent mal vu en 202…

La pres­sion sociale à forte domi­nance patriar­cale, voit la mère car­rié­riste comme une égoïste.

 

Les enfants, excuse ou source de motivation?

Il faut bien enten­du consi­dé­rer et éva­luer les risques de s’engager dans d’important pro­jet professionnel.

Mais à mon sens, les enfants sont bien plus uti­li­sés comme excuse pour cacher une peur sous-jacente ou une his­toire que l’on se raconte.

 

Les actes valent 1000 mots

Depuis que je suis à mon compte, je passe beau­coup moins de temps avec mes enfants mais les moments que l’on passe sont davan­tage de qualité.

Cer­taines phrases comme:

  • « Je peux pas j’ai des enfants »
  • « Je vais le faire pour mes enfants »
  • « Ils seront fières de moi » etc… peuvent être source de moti­va­tion pour cer­tains ou source de pres­sion pour d’autres. En trans­for­mant notre manière de pen­sée, en se reti­rant ce poids de la réus­site et en appre­nant à se faire pas­ser en prio­ri­té, On obtient des résul­tats tota­le­ment différents.

 

Nos croyances sont notre pre­mier point de blocage.

Nous sommes des modèles pour nos enfants, ils auront ten­dance à repro­duire nos actions ou à faire tota­le­ment l’inverse.

Gar­dons à l’esprit que dans notre édu­ca­tion, nos actes doivent être cohé­rents avec nos paroles et tous les appren­tis­sages que nous sou­hai­tons leur incul­quer. Le rap­port au tra­vail en fait éga­le­ment partie.

Der­nier point et non des moindres, les éner­gies néga­tives que nous rame­nons du tra­vail impactent notre foyer et ce peu importe la voie choi­sie. Le tra­vail impacte for­te­ment notre vie pri­vée. Et compte tenu du contexte sani­taire, pour beau­coup le tra­vail EST à la maison.

 

Si je devais par­ta­ger quelques conseils, ce serait ceux-ci:

1️⃣ Décul­pa­bi­li­ser. Vou­loir être epanoui.e pro­fes­sion­nel­le­ment ne fait pas de toi une mau­vaise mère qui aban­donne ses enfants.

2️⃣ Assu­mer. S’affranchir du regard d’autrui. Il y a autant de manière de pro­cé­der qu’il y a de per­sonne. Ain­si quoique vous fas­siez, ce sera tou­jours cri­ti­quable et perfectible.

3️⃣ Avoir des moments de qua­li­té. 1h de pleine pré­sence vaut mieux que 7h de pré­sence phy­sique mais cha­cun sur des écrans.

4️⃣ Faîtes de la place dans toutes vos sphères de vie pour trou­ver le bon équilibre.

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